Depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe le 1er juillet dernier, les forces sociales mènent un combat pour ramener le prix du litre à son prix initial de 8000fg.
Cependant, la corruption aurait fait son apparition dans cette lutte pour déstabiliser le mouvement.
En tout cas c’est le déballage fait par Oumar Sylla alias Foniké Menguè, membre activiste de la société civile. Selon lui , le premier ministre Kassory Fofana aurait tenté de le corrompre et aurait réussi à corrompre certains membres des forces sociales en leur donnant 40 millions de francs guinéens pour étouffer leur dynamique.
« Ce cas s’est déroulé chez le premier ministre Kassory. Il m’a proposé 40.000.000 fg pour qu’en contre-partie j’étouffe le mouvement des forces sociales de Guinée. Le lendemain de cette rencontre ,on devait effectuer une marche ,de faire en sorte d’annuler la marche quelques soient les moyens. Mais je lui ai fait savoir avec dignité et fierté que je n’ai pas besoin de cet argent. Au lieu de chercher à nous corrompre, acceptez de faire des compromis pour le bonheur de votre peuple. C’est un crie de cœur que votre population vous a fait. Acceptez de diminuer le prix du carburant. Ce combat n’est ni contre vous ni contre le président, ce combat est pour la survie de la population qui souffre. C’est l’objectif de cette dynamique>> dénonce t-il.
Oumar Foniké Mengué va plus loin en disant qu’après son refus ,le premier ministre lui a proféré des menaces.
« Nous n’allons pas reculer. Il ne faut pas qu’on vous mente. Nous irons jusqu’au bout . Aussitôt il m’a piqué la parole en piquant une sorte de colère pour me dire que nous les leaders, celui qui sort, ils vont nous traquer, nous trouver, nous juger puis nous condamner, et qu’il s’assurerait tant qu’il est premier ministre qu’on purge notre peine. Etaient présent à cette rencontre, Kaba Guiter, le ministre du budget qui devait même donner l’argent. Sur ces mots on s’était quitté, et aussitôt j’ai prévenu mes camarades de faire très attention » ajoute-t-il.
Oumar Sylla dit comprendre la désolidarisation de certains membres des forces sociales après cette proposition du premier ministre et rassure le gouvernement que malgré toutes ces menaces ,ils ne reculerons pas jusqu’à satisfaction.
Fatoumata Diaraye Bah pour friaguinee.net