Six journalistes de la radio bonheur fm étaient face à la presse ce jeudi pour expliquer leur situation depuis la grève qu’ils avaient déclenchée le 16 avril dernier.
Réclamant une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ces journalistes se sont faits licenciés par leur patron et, depuis, le directeur général de ladite radio, est hostile toute négociation.
Face à cette situation, le porte-parole du collectif, affirme n’avoir autre choix que d’aller devant la justice.
« Le directeur Oustaze Hafiziou Sow, a défié toutes les autorités. L‘URTELGUI, la HAC, le Syndicat de la Presse Privée de Guinée, l’Inspection Générale du Travail qui lui a adressé 3 convocations qu’il n’a pas daigné répondre. Face à l’échec de tout cela et aussi de la médiation entamée par les leaders religieux qui viennent à la radio, nous nous sommes vus dans l’obligation de transférer le dossier au niveau du Tribunal de Travail.On n’a plus d’autres options que d’aller devant la justice en espérant que le droit sera dit. Il faut faire comprendre à Hafiziou Sow que la Guinée, malgré tout ce qui se dit est un pays où il y a des lois et il faudrait que les gens apprennent à les respecter » a déclaré Mamadou Samba Sow.
Très remonté, le secrétaire général du syndicat de la presse privée, affirme son soutien au collectif
« Je ne peux pas comprendre qu’il y a un bon musulman qui peut laisser des pères de familles quatre mois sans salaire. Pire, des sages, l’Etat, l’ULTERGUI arrivent à faire une médiation sans aucune suite. Il est soi-disant oustaze. Je parle de Hafiziou, quelqu’un qui n’a aucun respect envers la religion et l’autorité » a fustigé Sidi Diallo.
Le collectif des journalistes licenciés de la radio bonheur Fm, compte sur la mobilisation de toute la presse guinéenne, pour dit-il éviter que d’autres journalistes se retrouvent dans la même situation.
Nènè Aissatou Baldé pour friaguinee.net