A l’instar des musulmans de Guinée, ceux de Fria ont célébré ce mardi 21 août 2018, la fête de Tabaski .
Cette fête qui commémore la soumission d’Abraham à Dieu en acceptant d’égorger son fils unique sur ordre de Dieu qui remplaça ce dernier par un bélier, a été célébrée dans la joie et l’allégresse malgré la difficile conjoncture économique que traverse la cité.
Après la grande prière, l’Imam Elhadj Mohamed Saliou Fofana, a après avoir rendu grâce à Dieu, consacré son sermon à la crainte divine.
« Esclaves de Dieu, notre créateur nous a fait des recommandations dans lesquelles il nous dit que tout être humain qui ne respecte pas sa parole et celle du prophète Mouhammed, n’a de récompense que l’enfer. Le séjour en enfer ne sera pas semblable à celle d’une prison sur terre où un parent ou une fortune peuvent te permettre de recouvrer ta liberté, le séjour en enfer est éternel. Tout ceci est écrit dans la sourate ‘’Djinn’’, verset 33. On nous parle également du jour où le ciel fondra comme du métal, où toutes les montagnes s’effondreront, le jour où chacun rendra compte de ce qu’il a fait, où chacun sera récompensé en fonction de ce qu’il a fait, ce jour, personne ne comptera sur un parent proche pour le sauver, ce sera chacun pour soi. Ce jour là, les mécréants seront ensemble, Dieu les verra et voilà l’importance de demander si celui qui veut épouser votre fille est un bon musulman, s’il prie, mais maintenant au lieu de demander cela, on cherche à savoir quelle fonction il occupe alors que le jour où chacun sera récompensé, le mécréant désignera ses petits-enfants, ses parents, ses amis et proches et voire même toute la population de sa ville, pour aller en enfer à sa place tellement que le châtiment y est douloureux, mais Dieu lui dira, que personne ne le remplacera, c’est lui-même qui y entrera parce qu’il ne lui a pas obéit, il le brûlera de la tête aux pieds, le ressuscitera et le brûlera encore et ce sera ainsi pour toujours, tout ceci est expliqué dans la sourate ‘’Maarichi’’, du verset 7 au verset 16. Nous prions Dieu qu’il accepte nos prières. Amen » a expliqué le premier Imam.
Après s’être acquittés de ce devoir religieux, certaines personnes ont mis l’occasion à profit pour procéder à des retrouvailles avec des amis et des proches car dit-on la fête de Tabaski est un aussi un moment de partage et de générosité.
Djénabou Batco Diallo