Alors que le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo passe actuellement ses jours en fauteuil roulant et poursuit malgré lui, sa convalescence à Rabat, une autre affaire risque de lui donner de l’insomnie dans les tous prochains jours. En effet, ouvert ce jeudi 17 janvier 2019, le procès de l’opposant congolais André Okombi Salissa « accusé d’avoir voulu orchestrer un coup d’état visant à renverser Denis Sassou Nguesso en 2016 », a mentionné comme complice, le nom de plusieurs hautes personnalités gabonaises dont le président Ali Bongo Ondimba. Ces personnalités, selon le dossier, seraient complices de l’atteinte à la sûreté de l’Etat congolais.
Ainsi, les avocats d’Andre Okombi Salissa ont demandé la comparution d’Ali Bongo, supposé complice. Ce dernier aurait financé l’opération, tandis que Mesmin Phamphile Okieri, militaire gabonais, se serait occupé de la partie exécutive. Tous deux, ont été cités à comparaître d’après un document daté du 16 janvier 2019. Des auditions jugées nécessaires, tant elles permettraient d’établir la vérité dans l’affaire qui oppose l’ancien ministre à l’Etat congolais.
Cette nouvelle accusation va sans aucun doute soulever les émules entre le Gabon et le Congo Brazzaville. Car ce n’est pas la première fois que le Gabon est cité dans une affaire pareille. On se souvient encore qu’en mai 2016, la police congolaise avait violé l’immunité diplomatique de l’ambassadeur du Gabon en menant une perquisition dans sa suite dans un hôtel de la place où il avait élu résidence. Déjà à l’époque, Brazzaville suspectait le Gabon de servir de refuge à son opposant Mokoko pour préparer son coup de force.
Toutefois, une question se pose. Ali Bongo va-t-il comparaître le 31 janvier prochain malgré son état de santé ?
Source : echobuzz221