Fria : Rusal se plaint de l’occupation anarchique de la devanture de l’hôpital Pechiney

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Communément appelé Pechiney, la devanture de l’hôpital de la société Rusal, souffre depuis quelques années d’occupation anarchique.

Scindée en deux, la partie gauche sert de dépotoir à la quasi-totalité des habitants des quartiers Katourou 1  Ecole et Mosquée, tandis que celle de droite, sert de terrain de football à des jeunes venant de tous les horizons.

La situation, plusieurs fois dénoncée par les medias locaux, inquiète les responsables de la société. Ils l’ont fait savoir au tout nouveau maire de la commune urbaine à travers une correspondance qui lui a été récemment adressée.

Lansana Boffa Camara a, dans une interview accordée à la radio rurale, informé les citoyens de la ville de l’inquiétude du partenaire Rusal.

« Le Directeur général de Rusal et le Directeur de l’hôpital Pechiney nous ont envoyé une correspondance dans laquelle, ils nous ont dit que nos jeunes ont transformé le parking de l’hôpital en terrain de football. Pendant les matchs, ils mettent des musiques alors que des malades de toute sorte sont alités au sein de la structure sanitaire. Il y en a qui ont des problèmes psychologiques, il y a des bébés prématurés, des malades cardiaques, tous ceux-ci ont besoin du calme. De l’autre côté, c’est un dépotoir d’ordures qu’on voit et de surcroit, les gens se permettent d’incinérer ces ordures. Un asmathique, quelqu’un qui a un problème pulmonaire, hospitalisé dans cet hôpital, ne verra que sa situation se compliquer… » a-t-il expliqué.

Poursuivant, le maire a invité les uns et les autres à faire preuve de responsabilité avant que la mairie ne prenne des dispositions répressives

« Je demande à chacun de nous de se mettre à la place de ces personnes hospitalisées, de savoir qu’on est en bonne santé aujourd’hui mais que demain on peut se retrouver là-bas. Il faut qu’on arrête cette mauvaise habitude même si je suis conscient que les jeunes qui jouent au football au parking le font par manque de terrain, cela ne leur donne pas le droit d’y mettre de la musique et déranger les malades. Que chacun se remette en cause  et change d’attitude avant que la mairie ne prenne des dispositions sévères… » a lancé Lansana Boffa Camara.

En attendant que la mairie ne mette sa menace à exécution, plusieurs citoyens saluent l’initiative et souhaitent que l’opération connaisse un grand succès.

Nounkoumba Kandé

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