Un homme âgé d’une trentaine d’année aurait séquestré un garçon de 13 ans après avoir abusé de lui.
Abdourahame Diallo, la victime accuse Moussa Keita de l’avoir menacé avec une arme afin de satisfaire son désir sexuel.
« Je partais à l’école vers 7h. J’ai vu ce sieur qui m’a appelé derrière moi ‘’petit’’. Je me suis arrêté. Il avait un mouchoir blanc qui l’a tendu devant moi. Directement, je me suis endormi. C’est chez lui que je me suis retrouvé. Il a sorti son arme que si je crie, il va me tuer. Il était excité, s’est couché à côté de moi, a enlevé son habit et le mien et il m’a fait ce qu’il voulait.
Le lundi, il a voulu m’envoyer chez lui de l’autre côté ‘’ Brésine’’. Mais son petit est venu l’alerter : en disant grand, un corps habillé sillonne ici. Il parait que c’est le petit qu’il cherche. Ainsi, j’ai jeté un coup d’œil, j’ai vu que c’était le petit de mon papa et j’ai crié », raconte-t-il.
Quant au présumé auteur, il reconnait avoir gardé le garçon pendent deux jours mais se défend bec et ongles contre tout reproche d’abus sexuel.
« Je l’ai vu assis devant mon bar dans les environs de 20h. Il m’a dit qu’il est venu de Coyah et cherche un ‘’apprenti’’ qui a pris son cartable. Je lui ai demandé s’il peut m’aider à travailler dans mon bar. Il a accepté. J’ai vu qu’il était sale. On ne peut s’asseoir dans le bar si on est sale. C’est pourquoi je lui ai donné l’eau pour se laver et les vêtements. Je le laissais derrière moi au bar. Quand je viens, je lui donne 15.000fg.
C’est le troisième jour qu’il m’a dit qu’il veut aller chez lui. Je voulais l’envoyer le lendemain chez lui, mais lui s’est réveillé avant moi. Il a vu le petit de son père. Il a crié. C’est mon petit qui m’a dit : Rasta, ils sont venus chercher ton petit’», se défend Moussa Keita.
Selon Marie Gomez, la directrice adjointe de l’OPROGEM, le rapport médical révèle que le garçon a une incapacité totale temporaire de 15 jours, une déchirure au niveau de son anus.
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