Fria: depuis Paris, Makissa s’adresse aux femmes !

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La situation de crise Ă  Fria, Ă  l’origine du soulĂšvement des femmes contre la prĂ©fĂšte de la ville, se tend du jour au lendemain.
MalgrĂ© l’implication des autoritĂ©s et d’autres personnes de bonne volontĂ©, qui ont engagĂ© des mĂ©diations, les femmes restent toujours campĂ©es sur leur position. Elles exigent toujours le dĂ©part de Mme Gnalen CondĂ©.
Le directeur national des impĂŽts, natif de Fria, en mission en France, appelle Ă  la retenue.
Lisez !
C’est avec beaucoup de regret et une rĂ©elle stupĂ©faction que je suis, depuis la France, oĂč je me trouve dans le cadre d’une mission, l’évolution de la situation de crise Ă  Fria.
Je tiens Ă  prĂ©ciser que Fria n’a pas la culture de la violence et ne saurait s’illustrer dans ce sens.
Votre prĂ©occupation croise celle du prĂ©sident qui n’a mĂ©nagĂ© aucun effort jusque-lĂ  pour le dĂ©veloppement et le bien-ĂȘtre des populations de cette ville, Ă  travers entre autres la relance de l’usine, la crĂ©ation de la MUFA et d’autres activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus pour les jeunes et les femmes.
Je vous demande trĂšs humblement de la retenue et de rester Ă  l’écoute de toutes les bonnes personnes qui s’investissent pour trouver un dĂ©nouement heureux Ă  cette triste situation.
Je vous avoue que les crises n’ont jamais eu leur solution à travers la violence.
Il est donc souhaitable de privilégier le dialogue afin de parvenir à une solution apaisée.
L’image de casses, renvoyĂ©e en ce moment ne fait pas honneur Ă  notre ville, elle brise Ă©galement le pacte que nous avons scellĂ© avec le Chef d’État qui s’engage sans relĂąche pour la cause de cette prĂ©fecture.
Je sais que vous, chers mamans et jeunes de Fria, ferez en sorte que cette triste réalité soit trÚs rapidement un mauvais souvenir pour que reprennent normalement les activités.
Aboubacar Makhissa Camara,
Depuis Paris
France

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