La ville de Fria, située à 160 kilomètres de la capitale, est depuis hier mardi, le théâtre d’une manifestation des jeunes contre la barbarie perpétrée par des forces de sécurité sur les femmes qui occupaient l’enceinte de la préfecture afin d’obtenir le départ du Préfet Hadja Gnalèn Condé.
Ce mercredi après plusieurs accrochages avec les hommes en uniforme, les jeunes en colère se sont attaqués à la prison civile sise au quartier Katourou 3 dans la commune urbaine.
La fuite des gardes pénitentiaires aurait facilité la tâche aux manifestants qui, sans être inquiétés se sont introduits dans les cellules pour libérer les détenus.
<< C’est vers 12 heures que j’ai vu un groupe de jeunes manifestants venir casser la porte de la prison civile. Comme on etait que 3 ici les autres sont en formation de 6 mois , donc on ne pouvait rien. Les 36 détenus ont pris la fuite certains objets sont endommagés, ils ont fouillé partout, les portes sont cassées à l’intérieur comme a l’externe. Il n’y avait pas de renforts mais nous avons informé la justice. Le maire est venu ici avec son équipe ils ont vus les dégâts >> explique l’un des gardes de la prison civile.
Nos tentatives de joindre le juge de paix pour savoir les dispositions prises à cet effet, sont restées vaines.
Le gouverneur de la région administrative de Boke est depuis quelques heures dans la vile de Fria.
Affaire à suivre !
Mohamed Kolya Bangoura pour friaguinee.net