EntamĂ©e le lundi dernier, la manifestation des femmes de Fria pour le dĂ©part du prĂ©fet Hadja GnalĂšn CondĂ© qu’elles accusent de dĂ©tournement de fonds a tournĂ© aux vinaigres le mardi soir.
Ces femmes ont été dispersées à coups de gaz lacrymogÚne par des agents de sécurité venus de Boké et de Conakry.
AprĂšs la rupture du jeĂ»ne les jeunes massivement mobilisĂ©s ont pris d’assaut le centre-ville « Plateau » oĂč ils ont Ă©changĂ© avec les agents des forces de sĂ©curitĂ©, des jets de pierres contre du gaz lacrymogĂšne jusqu’aux environs de 2h du matin .
Ce matin , les activitĂ©s sont au ralenti, l’administration est paralysĂ©e, les banques restent fermĂ©es , les Ă©coles publiques et privĂ©es fermĂ©es, les pick-up sur les quelles on peut lire « Gendarmerie nationale » sont visibles partout dans la ville .
Les boutiques, mĂȘme les tĂ©lĂ©s centres et kiosques restent fermĂ©s, peu de circulation. Le centre ville est envahi par population et les tensions sont remarquables Ă tous les niveaux .<<Nous attendons 14 heures soit ils vont aller oĂč on fait ce qu’il faut mais humilier nos mamans , les bastonner jusqu’Ă ce que certaines soient hospitalisĂ©es, c’est inadmissible. J’Ă©changerai ça contre mon Ăąme car ma mĂšre c’est la source de ma vie >> a laissĂ© entendre un jeune sous le couvert de l’anonymat.
Pour l’heure un calme prĂ©caire rĂšgne dans la ville.
Mohamed kolya Bangoura pour friaguinee.net .