Les citoyens de Fria ont presque passé une nuit blanche hier mardi à cause de la répression de la manifestation des femmes qui exigent le départ du préfet Hadja Gnalèn Condé.
Des gendarmes venus de Conakry et de Boké ont de façon violente, déguerpi les femmes de la cour de la préfecture avant de s’adonner à des pratiques malsaines.
Ils ont défoncé des portes de plusieurs habitations, battus et humiliés les occupants, emporté des objets de valeur.
Seydouba Soumah, une des victimes de cette barbarie raconte : « j’étais assis sur ma terrasse, ici au quartier Sabendè vers Donna. Je les ai vu venir vers ma maison pour une raison que j’ignore. Ils ont cassé ma moto qui était garé devant la maison, ils sont entré dans la maison, ont frappé les femmes et ont retiré leurs téléphones… » explique l’enseignant très affecté.
Plusieurs autres citoyens ont été victimes de jets de pierres, d’injures grossières et de menaces de la part de ces hommes en tenue.
L’hôpital préfectoral, les vitres de certains appartements des immeubles et certaines boutiques et kiosques portent ce mercredi matin, les séquelles de cette bavure.
Affaire à suivre!
Djénabou Batco Diallo pour friaguinee.net
