Ils sont au total 166 personnes dont 25 femmes, à tomber dans les filets des agents du commissariat central de police de Boké.
Ces personnes accusées d’attroupement, de complicité et d’escroquerie, ont entre 15 et 25 ans et se réclament tous agents de la société QNET. Ils ont été arrêtés à Kamsar, dans une cour fermée.
Lors de l’audience de ce vendredi 1er novembre, plusieurs d’entre eux, ont affirmé avoir adhéré par le canal d’un proche vivant soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, à travers l’achat de produits bio 10, multi usages et à usage personnel dont un produit qu’ils déclarent être efficace contre le rhumatisme.
Selon eux, ils ont adhéré sans connaître les responsables de la société QNET . Pour eux, il s’agit d’acheter un produit, chercher à convaincre d’autres personnes à faire autant, dans le but de gagner des commissions à la longue.
Pour cette première journée, 50 personnes de nationalité guinéenne, composées d’enseignants, d’agents techniques de santé, de tailleurs et de conducteurs de taxi-motos, sont passées à la barre. Parmi elles, une femme enceinte, deux nourrices dont les bébés de 9 mois et un an, supportent difficilement les conditions de détention, et présentent déjà des signes de maladie sur la peau.
Le juge demande de libéré provisoire pour les nourrices et la femme enceinte mais fort malheureusement, il n’existe aucun centre de transit à Boké pour accueillir des personnes dans de telles circonstances.
Le procès a été renvoyé le lundi 4 octobre 2019.
Affaire à suivre!
Aboubacar Finance Barry pour friaguinee.net
