Le président de la république a en marge de sa visite dans la capitale de la savane guinéenne, procédé à la pose de la première pierre de la nouvelle université régionale de Kankan ce samedi 23 novembre 2019. Le site abritera 16 facultés dont 14 construites par le gouvernement guinéen et pour une capacité d’accueil de 20.000 étudiants. Cette cérémonie a eu lieu à Saramakö secteur du district Fadou relevant de la sous-préfecture de Gbérédou Baranama et situé à une quinzaine de kilomètres de la commune urbaine de Kankan.
C’est au terme de sa réception au stade « M’balou Mady Diakité » de Kankan, que le chef de l’État a mis cap à 17h30 sur le site prévu pour la future Université moderne de Kankan. Cette cérémonie de pose de première pierre a réuni notamment les cadres du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, toute la communauté universitaire de Julius N’yereré de Kankan et les populations du district de Fabou.
Abdoulaye Yéro Baldé, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué le contenu de ce projet tout en précisant que la forêt située à quelques pas n »en sera pas affectée: « Ce projet fait parti de notre programme de construction et de réhabilitation de nos universités et centres de recherche initié depuis quelques années par le chef de l’État. Cette extension permettra d’accroitre la capacité d’accueil et de moderniser les installations des gestions d’enseignement supérieur. Elle comportera à terme sur ce site de 225 hectares : une zone d’enseignement avec des laboratoires pour une capacité d’accueil estimée à plus de 18.000 places dans un premier temps, une zone de recherche de 4 blocs, une zone administrative, un centre commercial et culturel, une zone ébergement pour étudiants et enseignants, restaurant universitaire… , une zone sportive avec tous les équipements nécessaires et une piscine olympique , une zone technopole avec des entreprises d’incubateurs.
Prenant la parole, le chef de l’État guinéen a rappelé aux jeunes la nécessité de maîtriser le savoir : « si la jeunesse guinéenne ne maitrise pas le savoir, elle ne sera pas au rendez-vous du monde moderne. C’est pourquoi nous voulons au-delà des fibres optiques qui permettent aujourd’hui d’avoir accès à l’internet, d’avoir dans votre université tous les incubateurs qui vous permettront d’être vos propres patrons. Nous espérons que beaucoup de jeunes sortis de cette université pourront créer leur propre start-up afin de faire avancer la Guinée dans le domaine de la nouvelle technique. Je souhaite donc bonne chance aux futurs étudiants et j’espère qu’ils seront studieux afin que le bijou qui sera mis à leur disposition les servent pour mieux s’épanouir »
Le directeur général de l’entreprise « TBEA », Michel a quant à lui rassure d’exécuter de ce projet dans un bref : « on espère que dans moins de deux ans les étudiants guinéens pourront apprendre dans des facultés équipées, modernes, alimentées par l’eau et de l’électricité solaire ».