Comme dans plusieurs pays où ils résident en grand nombre, les guinéens de l’Angola n’ont pas été enrôlés.
Ils accusent les autorités guinéennes de mauvaise foi et démentent les propos tenus par le Président de la CENI, sur les antennes d’une radio hier lundi 16 décembre, indiquant que les autorités angolaises ont refusé l’enrôlement
Joint par notre rédaction, un guinéen résidant dans ce pays depuis plusieurs années, a relaté les faits en ces termes:
« Chez nous ici en Angola, les autorités diplomatiques se sont à tort impliquées dans le processus et ont joué la mauvaise foi à tous les niveaux pour empêcher l’enrôlement. le mercredi passé, après avoir reçu la veille une lettre du président du haut conseil des guinéens de l’étranger en Angola qui assure la présidence de la CEAMI, nous faisant état de ses devoirs remplis, une délégation des partis politiques de l’opposition dont moi-même faisais partie, s’était rendue à l’ambassade pour lui réaffirmer la détermination des guinéens à s’enrôler et avant la sortie on a fait savoir aux autorités que c’est un dernier avertissement parce que les sages eux-mêmes sont fatigués de la médiation ou de retenir les jeunes.
L’ambassadeur et ses conseillers et financiers n’ont rien donné comme assurance par contre ils nous ont dit avoir fait tout ce qui était à leur niveau, que ce sont les autorités Angolaises qui disent niet, que les autorités d’Angola nous accusent de manque de responsabilité, on ( la délégation)leur a répondu que ce n’était pas vrai et nous savons pertinemment que c’est un moyen de se tirer d’affaires et nous avons dit à l’ambassade qu’elle endossera toute responsabilité si ça dégénère.
Le jeudi jour de protestation, dès 8 heures, on a pris d’assaut l’ambassade. Prévenus, aucun d’entre eux n’a mis pied aux alentours et ils ont appelé tous les services de sécurité, plus de 4 corps, des centaines d’hommes en leur disant que des guinéens incontrôlés s’étaient décidés à mettre l’ambassade à terre. Arrivés, ils nous ont trouvé en bons citoyens avertis ; elle nous a demandé ce que nous faisions devant l’ambassade, nous avons répondu que nous voulons nous faire enrôler mais notre ambassadeur nous a dit que ce sont les autorités angolaises ; les policiers nous ont dit que ce n’est pas vrai, c’est une manière de ternir leur image. C’est dans cet entretien que la police a promis de remonter cette information à la hiérarchie . on a accepté de rentrer attendant la réponse de la police qui dure jusqu’aujourd’hui parce que tout le monde a désormais découvert la mauvaise foi de l’ambassade, et le document qui avait été déposé maladroitement au ministère de l’intérieur, violant ainsi la bonne voie administrative parce qu’en principe c’est au niveau du ministère des relations extérieures que l’ambassade devait passer la demande. Les autorités Angolaises nous ont fait savoir que ce sont nos dirigeants qui ont manqué de volonté et eux en tant que pays promoteur de la démocratie, ne pourrait empêcher des compatriotes africains à exercer un droit constitutionnel et figurant sur la déclaration universelle des droits de l’homme sur le territoire Angolais « a expliqué Soubadho Barry.
Toutes nos tentatives de joindre un responsable de l’ambassade de Guinée en Angola pour recoupement, sont restées vaines.
En dépit des sollicitations de plusieurs organisations de la société civile, la CENI a mis fin aux activités des commissions administratives d’établissement des listes électorales, ce lundi 16 mai 2019.
Friaguinee.net