Saifoulaye Diallo, journaliste correspondant de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) a été agressé ce jeudi par des agents des services de sécurité.
Il a reçu une bombe lacrymogène au visage. Son seul crime, exercer son métier de journaliste selon l’éthique et la déontologie.
Revenant sur les circonstances dans lesquelles il a reçu cette bombe, le journaliste explique au micro de foutanews :
« Quand je suis venu, j’ai trouvé trois à quatre pick-up des services de sécurité garés sur place. Directement, des agents sont venus vers moi et m’ont dit de faire demi-tour. D’autres parmi eux ont commencé à m’insulter, j’ai fait savoir que je suis journaliste et je travaille au compte de l’AGP. Quand je suis monté, ils ont jeté des pierres sur moi mais heureusement ils ne m’ont pas touché. Puis, l’un d’entre eux a dit à son camarade qu’il ne m’a pas touché et de tirer sur ma tête. C’est en retournant ma tête pour voir ce qui se passait que la bombe lacrymogène m’a atteint tout près de l’oeil. Quand la fumée s’est évaporée, l’un d’entre eux a dit que je suis toujours sur mes pieds et de tirer à nouveau. C’est là que j’ai couru pour me sauver et des jeunes m’ont pris pour m’envoyer dans une clinique au quartier Daka. Plus tard, la Croix-Rouge est venue me prendre pour me transporter aux urgences de l’hôpital régional« .
Ces derniers temps, des hommes de médias sont souvent agressés par des agents des services de sécurité, censés les protéger dans l’exercice de leur métier. Et pire, aucun doigt ne se lève pour mettre fin à ces exactions.
F.B.D pour friaguinee.net