Depuis l’apparition du Covid-19 en Guinée qui a entraîné l’isolement de la capitale Conakry, les prix des denrées de première nécessité connaissent une hausse sur les marchés de l’intérieur du pays.
Fria n’est pas en marge de cette inquiétante situation qui se pose à l’approche du mois Saint de Ramadan. Un tour fait ce mercredi matin au marché central nous a permis de constater que le sac de 50 kilogrammes de riz importé se négocie entre 250 000 FG et 600 000 FG en fonction des qualités appelées Khossa, Bangladesh ou riz parfumé. Le sac du riz du pays lui, s’obtient en déboursant entre 400 000 et 450 000 FG.
Le kilogramme de Sucre coûte 8500 FG soit 425 000 FG le sac; le litre d’huile d’arachide s’obtient à 16 000 FG soit 320 000 FG le bidon de 20 litres; l’huile de palme produite localement elle, ne peut se retrouver dans le panier d’une ménagère que si elle débourse 12 000 FG pour le litre, soit 240 000 FG le bidon de 20 litres.
Le poisson frais devenu rare, n’est pas à la portée de tous. Le carton, selon les grossistes, coûte entre 200 000 et 400 000 FG.
Le prix du sac d’oignons est de 220 000 FG au lieu de 180 000 FG il y a quelques semaines; le kilogramme de pommes de terre s’obtient à 20 000 FG.
A côté, les légumes, tubercules et boites de conserve connaissent aussi une flambée remarquable.
A l’approche du Ramadan, ces dépenses ne sont pas à la portée de toutes les bourses et plusieurs familles particulièrement défavorisées en seront réduites à se serrer un peu plus la ceinture.
Les consommateurs locaux, déboussolés par cette situation, appellent à une modération des prix des denrées de premier choix sur le marché durant le Ramadan.
Djénabou Batco Diallo pour friaguinee.net