Guinée/Guéguerre syndicale: l’USTG-Mamou tacle Abdoulaye Sow de l’USTG-Conakry

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Le Bureau Exécutif National de l’USTG suit avec la plus grande indignation les déclarations, les publications sur les réseaux sociaux ainsi que des interviews du camarade SOW Abdoulaye de la FESABAG.

Vous nous permettrez tout d’abord, tenant compte de la situation sanitaire mondiale et des événements que nous vivons en terre Guinéenne, par rapport à cette pandémie du COVID 19, de souhaiter un prompt rétablissement au centaines de personnes infectées sur notre territoire national et adresser nos condoléances les plus attristées aux nombreuses familles qui ont perdu les leurs.

L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) est aujourd’hui très préoccupée et peinée de commenter la procédure d’un procès qui oppose très malheureusement les deux factions de l’USTG

Il faut aussi retenir que n’eut été cet acharnement à outrance avec des attaques directes qui ciblent notre organisation, nous aurions pu nous abstenir de toute intervention sur ce dossier, nous astreignant tout simplement au droit de réserve que nous recommande la procédure.

Aujourd’hui, nous sommes en face d’une nouvelle donne, inconnue dans les activités syndicales, à savoir cette question d’appartenance ethnique évoquée par SOW Abdoulaye et qui n’a jamais prospéré dans ce milieu.

Certes, celui qui pose ce problème aujourd’hui est tout nouveau dans le syndicat, n’ayant fait qu’un seul mandat de cinq ans dans les hautes structures de l’USTG.

Il faut se rendre à l’évidence que le syndicat ne peut être politique ou ethnique, et que son Secrétaire Général est tout simplement un Guinéen.

Pour revenir à sa déclaration, nous pouvons déjà noter plusieurs couacs dont le premier portera sur ce qu’il appelle incompétence de la justice à statuer sur les affaires syndicales.

Il est possible que les auteurs n’aient pas lu le code du travail ou les textes juridiques de la Centrale car, en tout temps et en tout lieu on précise : En cas de non conciliation, la partie lésée peut ester en justice en dernier ressort. La justice n’est-elle pas là la dernière voie de recours ?

Nous dirons sous forme de rappel, que plusieurs cas de procès dans les structures syndicales font légion en Guinée, en particulier le conflit interne à la FESABAG, et la conflit interne à la CNTG, où pour chacun des cas la justice s’est prononcée et la décision a été appliquée à la lettre, sans tergiversation aucune.

Pourquoi tout ce tintamarre, menaces et autres calculs machiavéliques à l’encontre des autorités judiciaires, des hauts cadres de l’Etat, des personnalités et des institutions de la République, alors qu’aucune de ces cibles ne sont impliquées dans un conflit qui n’a été généré que par SOW Abdoulaye lui-même depuis son arrivée à l’USTG.

Malheureusement SOW Abdoulaye et sa bande ont peut-être compris que le banditisme syndical auquel ils sont habitués ne peut plus prospérer, puisque tout le monde a compris les entourloupettes et autres dribbles de couloir pour gagner l’argent

Les déclarations fracassantes et autres menaces tendant à se donner du poids syndical en se mettant à citer une multitude de structures (Fesabag, Fesatel, transports, Seg, Syndicats nationaux et secteur informel) pour impressionner, n’en finissent de tympaniser les gens.

Qui ne sait pas aujourd’hui que cette structure qui se dit USTG bis n’a ni de près ni de loin la moindre section syndicale de base aux transports (Maritime, terrestre, Aéroportuaire ou ferroviaire), à moins que ce soit dans le secteur fluvial que n’existe pas encore

Demandez à la SEG, ou encore dans quelque syndicat national en Guinée où ils peuvent vous présenter un seul travailleur affilié à eux.

SOW Abdoulaye fait semblant d’être le seul maître à la Fesabag mais, il est loin d’ignorer l’existence de plusieurs Banques et micro-finances qui sont restés avec la Secrétaire Générale Adjointe, qu’il a cherché à détruire.

C’est donc la politique de l’oie dont le plumage occupe les 80% du volume de l’animal.

Aussi, là où tout ce beau monde considéré comme affilié auquel on a ajouté douze (12) Centrales syndicales n’ont produit aucun résultat, ce n’est pas en se contentant seulement de l’interne qu’on peut devenir dangereux et menaçant

En fait, toute cette comédie n’est que le fruit d’une panique généralisée d’un naufragé qui voit son dernier support couler au fond des eaux

Aujourd’hui, il devient plus que nécessaire et urgent de mettre un terme à ces tiraillements infinis pour donner la chance à l’USTG et lui permettre de poursuivre son combat pour le bien-être des travailleurs de Guinée.

Laissons la justice faire son travail, elle est une institution Républicaine et elle est en plein droit de trancher pour éviter à la Guinée de pires conflits dont on ne connait jamais l’ampleur des conséquences.

Nous, en ce qui nous concerne, nous restons légalistes, prêts à respecter la loi et le droit ; nous rassurons même l’équipe de Abdoulaye SOW, que cette position que nous avons toujours affichée a permis de sauver l’USTG et ses membres.

A tous nos compatriotes, nous demandons de suivre les mesures barrières ; c’est vraiment la seule façon de se protéger et de sauver des vies. C’est très difficile mais grâce à Dieu, on s’en sortira !

Vive l’USTG !

Vive les travailleurs et travailleuses de Guinée !

Vive la République !

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