AprĂšs le rĂ©gime du premier PrĂ©sident de la RĂ©publique soeur du Mali, presque tous les rĂ©gimes qui se sont succĂ©dĂ©, ont eu des fins tumultueuses Ă©maillĂ©es de sang suite Ă des coups d’Ătat, exceptĂ© le rĂ©gime de Alpha Oumar KonarĂ©.
Depuis le pouvoir de Moussa TraorĂ© jusqu’Ă nos jours, le peuple malien a pris pour habitude de se rĂ©volter contre les pouvoirs en place.
Parfois pas si mauvaise pratique pour s’affranchir de certaines dictatures, mais qui est souvent de nature Ă impacter la stabilitĂ© du pays. Celle de la rue, c’est Ă dire faire parler la rue, par le biais des manifestations politiques dans le but de chasser le PrĂ©sident de la RĂ©publique en exercice.
De Moussa TraorĂ© Ă Amadou Toumany TourĂ© et aujourd’hui Ă©galement la mĂȘme pratique est en cours par nos frĂšres et amis maliens contre leur PrĂ©sident dĂ©mocratiquement Ă©lu, Ibrahima Boubacar Keita, par eux-mĂȘmes. Cette pratique devenue une habitude pour nos frĂšres et amis maliens ne me paraĂźt pas la bonne dans la mesure que ça ne stabilise pas le pays, et par consĂ©quent le dĂ©veloppement du pays devient de plus difficile. Pour un meilleur schĂ©ma du dĂ©veloppement durable souhaitĂ©, il faut nĂ©cessairement la stabilitĂ© des Institutions rĂ©publicaines qui sont susceptibles de mettre Ă exĂ©cution les programmes ou projets de sociĂ©tĂ© du Parti au pouvoir.
En effet, on doit donner la chance Ă la dĂ©mocratie malienne, pour une fois Ă©viter de nouveaux bains de sang. Ils doivent faire un bon choix lors des Ă©lections et donner la chance Ă la dĂ©mocratie en laissant le PrĂ©sident en exercice finir son mandat en cours et ne pas encourager les militaires Ă s’emparer du pouvoir. Ce qui serait de nature Ă plonger automatiquement le pays dans une transition militaire avec son corollaire de mesures d’exception et de sanctions de l’extĂ©rieur plus dures pour le pays. Un pouvoir militaire ne pourrait que retarder le pays, et la RĂ©publique du Mali vaut mieux que tout ça.
Il est toujours temps de donner la chance Ă la dĂ©mocratie malienne. Savons avec toutes les raisons et autres ce qui est dĂ©jĂ acquis, c’est Ă dire la dĂ©mocratie. Le meilleur moment de sanctionner un PrĂ©sident de la RĂ©publique est Ă l’occasion des Ă©lections, par le vote utile. Chers Maliens, au nom de la solidaritĂ©, de la dĂ©mocratie et de la stabilitĂ© de la sous-region, acceptons ce compromis pour le meilleur du Mali et des Maliens.
Ibrahima Kallo, juriste guinéen