« Les acteurs sont de bonne foi, de bonne volonté », Cela veut dire « ce n’est pas d’autres qui vont nous imposer des schémas pour nous permettre de nous entendre. C’est entre nous Guinéens qui devons avoir la volonté d’aimer la Guinée, d’aimer la population guinéenne, d’éviter tout ce qui peut faire pleurer des guinéens. Et c’est là le problème. Si on joue au plus malin en disant que lorsque je veux faire du mal à mon frère c’est ça qui est mon bonheur, quel que soit l’enthousiasme, la volonté et les pressions internationales, ça ne donnera à rien ».
Il je vous que rappelle que les centrafricains « ont eu tellement de médiations, tellement de conférences internationales pour faire la paix entre eux. Comme ils n’ont jamais eu la volonté par la suite le pays est allé en lambeau et en déconfiture. Ici, en Guinée nous devons nous ressaisir pendant qu’il est temps. Il y a eu beaucoup de drames, il y a eu beaucoup d’injustices, il y a eu beaucoup de frustrations ».
«Dans l’histoire on vous dit, il faut se méfier de la foule. Vous savez, ce n’est pas aujourd’hui que les foules ont commencé à être les paramètres essentiels de la vie politique en Guinée. Dès que la foule a été mise en avant, ça a été la catastrophe. Dès fois, les gens perdent raisons lorsqu’ils voient une foule et ça ne date pas d’aujourd’hui. On peut en avoir de multiples exemples où les plus graves catastrophes qui ont impacter la vie de la Guinée, lorsque des dirigeants se trouvent devant des foules. À partir de ce moment-là, c’est comme s’ils ont été enivrés par cette masse et les propos sont allés au-delà de ce qu’ils pouvaient envisager et penser. Il faut que les gens changent, il faut que les gens se remettent en cause. El hadj Bâ Mamadou a mobilisé de la foule immense et on a vu ce que ç’a donné. D’autres aussi ont mobilisé de la foule immense. On a vu ce que ç’a donné ».
« des hommes et des femmes qui réfléchissent qui voient de l’avenir sereine. Au lieu de cultiver l’émotion des gens, cultivons leurs intelligences et leurs sagesses pour que le pays s’en sorte. Sinon ce sont les pauvres gens qui vont en souffrir et il y a eu trop de souffrance jusqu’à présent ».