Des pertinentes questions méritent d’être posées sur la Déclaration qui a été publiée le 27 octobre dernier par le Haut représentant et vice-président de l’Union Européenne, Joseph Borell, à la suite de la présidentielle du 18 octobre 2020 dans laquelle il émet des réserves sur les résultats provisoires proclamés par la CENI.
En effet, quels sont les éléments d’appréciations dont dispose l’Union européenne pour juger une élection dont elle a refusé d’observer ?
- Cette Déclaration ne traduit – elle pas une intention d’immixtion à peine voilée et inadmissible dans les affaires intérieures de la Guinée ?
- Quelles sont exactement les interrogations dont elle fait allusion ?
- Y a-t-il du mépris dans la volonté de nos partenaires de l’Union européenne d’influencer le cours de l’histoire en Guinée ?
- Pourquoi cette Déclaration à un moment où la tension est vive dans le pays? ….
Ces questions méritent des réponses claires et urgentes de la part de l’Union européenne qui guideront nos prochains commentaires sur cette affaire qui nous semble être inadmissible.
En tout état de cause, les rapports des Observateurs nationaux et internationaux dont le Regard Du Peuple, la CEDEAO, l’Union Africaine sont disponibles et accessibles à tous.
Par ailleurs, les observateurs de l’Union européenne sont massivement déployés en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.
Toutesfois, les anciens se souviennent de tout ce qui a été fait pour étouffer la Guinée indépendante et lui faire payer sa résistance à ceux qui n’ont de respect pour personne, surtout pas pour les Africains qui, dans certains cas, leur en donnaient l’opportunité.
Dorah Aboubacar KOITA
Président de la Jeunesse CEDEAO Guinée et Coordinateur de chambre d’analyse de la mission d’observation électorale Regard du Peuple » RdP ».