Comme nous nous y attendions tous, la Cour constitutionnelle a lamentablement manqué le rendez-vous qu’elle avait avec un moment décisif de l’histoire de notre pays : la proclamation des vrais résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.
En déclarant Alpha Condé vainqueur de cette élection, les membres de cette haute juridiction de notre pays ont préféré se mettre au service d’un homme et de ses ambitions plutôt que de respecter leur serment et de défendre le droit et la vérité des urnes.
Mes chers compatriotes,
L’UFDG et l’ANAD ont mené une campagne exemplaire et ont travaillé pour réunir les preuves irréfutables de notre victoire à cette élection. En tant que républicains, nous avons fait recours à la Cour constitutionnelle en espérant qu’un sursaut patriotique aurait permis à ses membres de statuer en toute indépendance et de dire le droit.
Malheureusement, ça n’a pas été le cas. La Cour Constitutionnelle a confirmé les faux résultats proclamés par la CENI le 24 octobre 2020. L’UFDG et l’ANAD, ainsi que 9 autres candidats à l’élection présidentielle sur les 12 en lice, avaient déjà rejeté catégoriquement ces résultats.
Mes chers compatriotes,
Accepter cette décision revient à se rendre complices de l’assassinat de la démocratie et de l’État de droit dans notre pays.
Accepter cette décision revient à admettre que le pouvoir ne s’obtient dans notre pays que par la ruse et par la force et non dans les urnes.
Accepter cette décision revient à renoncer à notre conviction qu’un processus transparent, juste et équitable est le meilleur moyen d’accéder au pouvoir.
C’est pourquoi l’UFDG et l’ANAD, profondément attachées au respect des règles et des principes de la démocratie et de l’État de droit, rejettent catégoriquement les faux résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre proclamés par la CENI et validés par la Cour constitutionnelle.
Mes chers compatriotes,
J’ai gagné cette élection grâce à votre confiance et je vous invite à défendre vos suffrages par tous les moyens légaux.
Cet appel s’adresse également à tous les Guinéens épris de justice et de démocratie, notamment ceux qui sont opposés au troisième mandat.
PAS DE RECUL!