Mercredi, la commune de Schaerbeek en Belgique a été le théâtre d’affrontements entre la police et les manifestants, qui réclamaient justice après la mort d’Ibrahima, un jeune homme de 23 ans.
Ces incidents ont eu lieu à la suite d’une manifestation de 500 personnes dans l’après-midi dans la commune bruxelloise, près du commissariat où le jeune homme avait été conduit à l’issue du contrôle de police du 9 janvier. La police belge a procédé à plusieurs arrestations dans la commune bruxelloise de Schaerbeek à l’issue d’une manifestation en hommage à un jeune homme décédé samedi lors d’un contrôle de police, a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police de Bruxelles.
Audrey Dereymaeker, la porte-parole de la police de Bruxelles-Nord, évoque des “incidents”, comme de la “dégradation de mobilier urbain et de véhicules”, ainsi que des “jets de projectiles” contre la police.
Homicide involontaire
Le parquet de Bruxelles a annoncé mercredi qu’un juge d’instruction avait été nommé pour mener une enquête “pour homicide involontaire” afin d’éclaircir les circonstances de la mort du jeune homme. Le parquet avait donné lundi dans un communiqué des éléments sur les circonstances du décès. Selon ce communiqué, la police a procédé samedi soir au “contrôle d’un groupe de personnes rassemblées” malgré “les mesures” en vigueur à cause du Covid-19. À l’issue de ce contrôle, Ibrahima B. a pris “la fuite à pied”, avant d’être interpellé, selon la même source. À son arrivée au commissariat, il a perdu connaissance et il est décédé un peu plus tard à l’hôpital Saint-Jean, toujours selon le parquet.
AFP