Amnesty International qui suit la situation politico-judiciaire au Sénégal crie à l’atteinte aux droits humains, suite à la vague d’arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes.
Dans un communiqué, l’organisation cite, entre autres, la détention arbitraire d’Ousmane Sonko, la mort d’un jeune lors de manifestations à Bignona, des individus identifiés aux côtés de la police qui agressent des manifestants, deux chaînes de télévision suspendues pour 72 heures, une radio privée et le siège du quotidien national attaqués.
Pour le retour au calme, renseigne l’As, Amnesty International invite les autorités sénégalaises à cesser les arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes, à respecter la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression, et faire la lumière sur la présence d’hommes armés de gourdins aux côtés des forces de sécurité.
Pour la directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Samira Daoud, les charges de troubles à l’ordre public et de manifestation non autorisée qui pèsent sur Sonko doivent être abandonnées parce qu’il a été arrêté alors qu’il se trouvait dans son véhicule en direction du tribunal.
Sengo