Et si les guinéens apprenaient à célébrer le vivant plus que le mort ! ( Par Khalil Kaba)

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Il est très dommage qu’en Guinée on célèbre plus le mort que le vivant. Les hommages à titre posthume pleuvent, le plus souvent de manière démagogique, lorsqu’une icône passe de la vie à trépas.

Cette pratique trempée dans un océan d’hypocrisie doit cesser car elle n’honore pas cette Guinée au passé glorieux. Apprenons à célébrer les personnalités qui se sont distinguées à travers leurs œuvres pour la nation quand elles sont en vie et en bonne santé.

Ces héros auraient carrément préférés de leur vivant qu’il soit ériger des statues à leurs effigies ou que des institutions, écoles, et universités portent leurs noms. A défaut, des journées portes ouvertes peuvent aussi être organisées.

Les Guinéens ont tout à gagner en restant reconnaissants envers ceux et celles qui se sont battus corps et âme et de façon désintéressée pour la fierté et le rayonnement de la Guinée à l’international.

Et Dieu sait qu’ils sont nombreux: Keïta Fodéba, Pr Djibril Tamsir Niane, Pate Diallo, Jeanne Macaulay, Jeanne Martin Cissé, Ibrahim Baba Kaké, Dr Sultan, Momo Wandel, l’ambassadeur Naby Youla, William Sassine, Aly Gilbert Ifono, Pr Mamadou Kaba Bah, doyen Boubacar Biro Diallo, Sékou Bembeya, Sékou le grow, Madeleine Maka, Salifou Kaba, Justin Morel Junior, Kemoko Toure, Jeanot William etc….

L’heure doit être donc à une remise en question de soi afin de prendre les meilleures dispositions visant à honorer nos meilleurs fruits. C’est une question de bon sens et de bienseillance.

Ne dit on pas qu’il n’est jamais trop pour bien faire.

Khalil Kaba

Citoyen guinéen

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