Dans un rapport publié la semaine dernière, le département d’État américain a accusé le pouvoir de Conakry de plusieurs faits qui violent les Droits Humains. Ce sont entre autres, des répressions meurtrières des manifestations politiques, des arrestations arbitraires, des tortures dans les prisons, de graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire…
Le gouvernement guinéen comme à l’accoutumée, rejette ces affirmations et estime que ce rapport mérite d’être revu en profondeur .
» Nous avons pris connaissance du rapport. Malheureusement, il contient de nombreuses inexactitudes et au niveau factuel, il y a aussi beaucoup d’approximations. Peut-être qu’ils doivent manquer d’informations ou en tout cas, ils devraient revoir leurs sources d’informations parce que les enquêtes ont bel et bien été ouvertes sur tous les cas d’incidents avérés qui ont été en tout cas constatés par les autorités compétentes en République de Guinée » a déclaré Amara Somparé, ministre de l’information et la communication.
Au micro de nos confrères de RFI, celui qui porte la voix du gouvernement dans ce dossier, insiste qu’en Guinée, la justice est indépendante.
» Et je tiens à insister encore une fois, en Guinée, la justice est indépendante. Le temps de la justice n’est pas le temps des politiques, le temps de la justice n’est pas le temps des médias. Il faut laisser la justice faire son travail et quoi qu’il arrive, toute personne qui sera reconnue coupable d’avoir perpétré les crimes, que ce soit en période pré-électorale ou post-électorale, répondra de ses crimes devant la loi » ajoute-t-il.
En conclusion, le ministre guinéen pense que ce rapport mérite d’être revu en profondeur et promet d’en faire part à ses partenaires américains.
Fatoumata pour friaguinee.net