On le savait malade notre justice. On l’attendait. Enfin c’est arriver. La justice se confesse, passe aux aveux. Combien d’innocent condamner gratuitement ?
On était vent debout contre elle, mais hélas on prêchait dans le désert. Notre justice avait perdu son âme. Il faut un sédatif puissant pour la guérir. La justice se retrouve au pied du mur à se justifier, à avouer, comme le faisait à la barre un coupable.
La concertation de la junte avec les magistrats nous a dévoilé la face cachée de l’iceberg. Cette justice à double vitesse où le clientélisme, le népotisme, l’injustice étaient érigés en système de gouvernance. Comme l’a dit CMD, pas de bricolage, on doit faire table rase de cette justice corrompue.
Pas d’état de droit sans justice. Pas de république sans justice impartiale. C’est le talon d’Achille qu’il faille nécessairement corriger. Cest magistrats véreux rejettent toutes les responsabilités, se dédouanent et incriminent l’exécutif qui, aujourd’hui ne peut se défendre.
Les juges sont au cœur du système pour ne pas dire qu’ils sont le véritable problème. La liberté du juge s’acquiert par le courage de ses décisions rendues en âme et conscience. Seul les faits sont jugés.
Ces impériaux de la justice ont galvaudé le sens de l’indépendance. Ces guignols à col blanc ont marchandé leurs vocation et foulé au sol leur sacerdoce.
Ne dit-on pas « Mieux vaut relâcher un coupable que de condamner un innocent »? Allez savoir.
Mamadou Douno, Agent Rusal-friguia
