Le roi marocain a nommĂ©, jeudi 7 octobre, le nouveau gouvernement du pays, dont Aziz Akhannouch, patron du parti libĂ©ral, est Ă la tĂȘte. Il est composĂ© de 24 ministres, dont sept femmes.
Le roi du Maroc Mohammed VI a nommĂ©, jeudi 7 octobre, le nouveau gouvernement dirigĂ© par lâhomme dâaffaires Aziz Akhannouch, patron du Rassemblement national des indĂ©pendants (RNI), le parti libĂ©ral grand vainqueur des rĂ©centes Ă©lections lĂ©gislatives, selon lâagence officielle MAP.
Avec 24 ministres, ce nouveau cabinet compte sept femmes contre quatre dans le gouvernement sortant.
Dans cette Ă©quipe constituĂ©e largement de technocrates, les titulaires des ministĂšres rĂ©galiens sont reconduits. Ainsi, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Nasser Bourita est maintenu dans ses fonctions, dans un contexte de tensions rĂ©gionales notamment avec lâAlgĂ©rie. Abdelouafi Laftit conserve le portefeuille de lâIntĂ©rieur.
Des défis économiques liés à la crise du Covid-19
ArrivĂ©s en tĂȘte aux Ă©lections lĂ©gislatives du 8 septembre, les trois partis de la majoritĂ© gouvernementale â le RNI, le PAM (Parti de lâauthenticitĂ© et modernitĂ©), de tendance libĂ©rale, et le vieux Parti de lâIstiqlal (PI, centre-droit) â se partagent les postes. Le RNI conserve les ministĂšres stratĂ©giques de lâAgriculture et de lâĂconomie.
Le gouvernement Akhannouch, qui avait remportĂ© 102 des 395 siĂšges lors des lĂ©gislatives, devra faire face aux lourdes rĂ©percussions de la crise sanitaire liĂ©e au Covid-19. LâĂ©conomie sâest contractĂ©e de 7 % en 2020, le taux de chĂŽmage a bondi Ă 11,9 % la mĂȘme annĂ©e et les disparitĂ©s sociales se sont creusĂ©es, dâaprĂšs les rapports officiels.
Lepoint