A l’occasion de la commémoration de l’an 1 de la disparition de l’ancien Directeur Général de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), Ben Daouda Sylla, décédé le 18 octobre 2020, à Conakry des suites de maladie, une conférence de presse a été organisée ce mardi 19 octobre 2021 pour rendre hommages à l’illustre disparu.
Epouse, Parents, amis et anciens collaborateurs ont tenu à témoigner sur la vie et le parcours de cette grande icône de la presse guinéenne.
Pour Alpha Kabinet Doumbouya ami et ancien collaborateur du défunt, Ben Daouda Sylla ‘’BDS pour les intimes’’ fut un grand journaliste, aujourd’hui un modèle.
« La Guinée perd en Ben une valeur sûre. Il avait son mystère, son style, parce que son premier atout était son stylo avec lequel il ne se séparait jamais. Le stylo était pour lui un premier instrument de travail par lequel il affichait son style, la clarté, la concision, l’essentiel dans l’information. Le stylo et le style de Ben se résument par la simplicité, la pertinence, la constance dans le travail », a-t-il fait savoir.
Sa veuve Madame Sylla Issatou Barry, a remercié les participants à cette cérémonie commémorative avant de rappeler l’entente et la bonne collaboration qui ont toujours existé entre son défunt mari et ses promotionnaires de l’École Normale Supérieure de Manéah avec lesquels d’ailleurs BDS a fait ses premiers pas à la Radiotélévision guinéenne (RTG).
« Au moment où Ben m’épousait, il me disait que j’avais deux maris, lui et Alpha Kabinet Doumbouya. Pour moi Alpha Kabinet reste Ben Daouda et toute la promotion de Ben. Je suis une de Manéah, parce que, quand j’ai amené Ben à leur réunion, ses amis m’ont applaudie et m’ont dit c’est toi qui a amené Ben donc tu restes avec nous. Je les remercie tous, parce qu’ils ont été mes amis et ils le resteront pour toujours », a-t-elle indiqué.
A son tour, l’ex ministre de l’information et de la communication Justin Morel Junior, autre icône de la presse guinéenne, a noté que le métier de journalisme, si nous le voulons, a des beaux jours devant nous. En faisant ce que nous venons de faire, célébrer notre métier, célébrer les journalistes qui ont été des modèles qui ont incarné des valeurs. Parce que selon lui, dans la vie ce sont les deux pôles entre lesquels le journaliste doit évoluer.
« Être un modèle, avoir des valeurs, être respecté et incarner des objectifs de noblesse, de transparence et d’exigence. Je voudrais dire merci à tous les journalistes qui m’ont cité et cela me gêne tout en me rendant tout à fait fier d’avoir eu à un moment précis de l’histoire de ce pays le flair de repérer des jeunes, de les aider à s’épanouir et de leur faire totalement confiance et je suis heureux qu’ils soient aujourd’hui des identités remarquables comme Ben Daouda Sylla l’a été et qu’il sème partout des talents qui méritent de pousser majestueusement dans le paysage de notre métier adoré le journalisme.
Ben n’est pas mort, il est parmi nous par la force de son talent, par le génie de son imagination et par la fidélité qu’il a incarnée aux yeux de ses amis qui nous entourent ici et vous qui nous entourez aussi. Vive Ben, vive notre métier, vive la Guinée », a-t-il conclu.
A côté de cette commémoration, la presse guinéenne dans son entièreté continue à rendre hommages à Ben Daouda Sylla qui a consacré toute sa vie à ‘’informer objectivement le public guinéen et africain à travers le micro et son stylo.
AGP/