Ce Mercredi 20 octobre 2021 s’est tenue à la bibliothèque préfectorale, une rencontre de mise au point entre la direction préfectorale de l’éducation et les fondateurs d’écoles privées. Objectif, mettre fin à la campagne de dénigrement orchestrée par certains fondateurs d’écoles privées.
La directrice préfectorale de l’Education, très remontée, invite les initiateurs de cette campagne à mettre fin à leur comportement indélicat. Elle affirme avoir été informée que certains fondateurs mènent des démarches auprès de certains parents d’élèves pour nuire certains établissements.
<< Notre dénominateur commun c’est la bonne formation des élèves , les mauvaises personnes qui défilent pour dénigrer une école pour une autre que ça cesse. Les fondateurs sont en train d’aider l’Etat c’est vrai parce que comme on le dit souvent, celui qui construit une école ouvre une la porte d’une classe et ferme plusieurs prisons. Nous sommes là pour qu’ils reprennent leurs associations, c’est dans les associations que les tables rondes peuvent être possibles, les différentes réunions peuvent être possibles pour la dynamisation des écoles et en même temps pour la bonne marche du système éducatif à Fria, c’est ça l’objectif >>, a déclaré Arabé Condé.
Dans le même élan, la directrice préfectoral de l’éducation a promis de mettre à la disposition des fondateurs, un document juridique permettant de les protéger et de protéger les enseignants qui seraient par ailleurs, les instigateurs de ces actes d’émigration.
<< Un contrat de travail doit exister entre l’employeur et l’employé parce qu’il y a de ces fondateurs en plein milieu scolaire qui peuvent renvoyer leur proviseur, principal ou directeur au profit de quoi je ne sais. Mais ce que nous allons éviter en mettant ce document en place. Ledit document comportera toutes les garanties nécessaires pour permettre aux enseignants de se protéger contre les renvois abusifs, inexpliqués dont ils sont victimes et il faut oser le dire, ces conflits là sont nés le plus souvent des départs des professeurs mécontents d’une école à une autre >> précise la DPE.
Présent à cette rencontre, le fondateur du groupe scolaire Barry Diawadou, s’est dit surpris par cette campagne de dénigrement.
» J’avoue être surpris vraiment par ce que j’étais chargé d’inspection au niveau de la DPE pendant plus de 37 ans , ce qui se passe actuellement au niveau des écoles privées me désole franchement. L’école ce n’est pas le commerce, l’école est une entreprise d’enseignement et d’éducation. Je suis heureux que la direction préfectorale de l’éducation ait convoquée cette réunion pour qu’on partage nos idées, qu’on arrête cette saignée pédagogique qui déshonore tout le monde. Aujourd’hui on s’est dit les quatre vérités, le rôle de l’enseignant est défini par rapport aux écoles privées, le rôle du fondateur est défini pour le bon fonctionnement de son école et le rôle de l’encadrement que la DPE représente ici. Je pense que cette réunion est un tournant décisif pour le démarrage de nos écoles « , a affirmé Mamadou Mouctar Bah.
Poursuivant, ce doyen a lancé un appel à l’endroit de ses paires du privé.
<< Je lance un appel à mes camarades fondateurs qui son en train de faire selon les on-dit, des démarches pour débaucher des enseignants, débaucher des élèves. Je leur demande d’arrêter. Nous devons nous constituer en famille pour aider l’éducation à Fria >> a exhorté le fondateur du groupe scolaire Barry Diawadou.
Ces attitudes de certains fondateurs d’écoles privées démontrent selon plusieurs observateurs, combien les écoles privées sont devenues des centres commerciaux.
Alimou Gaoual Bah pour friaguinee.net
