Le calvaire est indescriptible à Djoma, monsieur le Président!

0

Le calvaire est indescriptible à Djoma, monsieur le Président!

Nos amis Journalistes ne sont autres que des victimes d’un règlement de compte apparent!

Reglez vos différends autrement avec votre cible et sortez nos confrères de cette misère.

J’étais triste ce matin de tomber sur une alerte d’un travailleur du groupe qui s’adressait à vous, monsieur le Président!

Évitez d’avoir des morts sur la conscience, monsieur le Président!

Ci-dessous, lisez in extenso le contenu de son message:

Écoutez ! Cela fait deux mois que nous (travailleurs de Djoma média) sommes pas entrés en possession de notre dû. Pour la simple raison que le président de la transition, la nouvelle autorité a décidé de geler nos comptes. Ce que je ne trouve pas normal, dans la mesure où , qu’il ne devrait pas seulement se focaliser sur une personne « Bilgates », mais elle devrait plutôt tenir compte de la vie des employés, qui souffrent sans répit en cette période.

Imaginez le calvaire, la difficile situation que traverse un père de famille dans une telle circonstance. Il devra s’acquitter convenablement de ses obligations familiales. En dépit de tout cela, il aura par endroit d’autres problèmes qui n’ont rien à avoir de ceux en famille. On avait évidemment une mémoire bien fraîche pour retenir cette merveilleuse phrase, je cite « La justice sera la boussole pour des guinéens. »

Mais à l’allure où vont les choses, on pourrait tenter de se dire que certains sont en train d’être victimes d’un règlement de compte, parce que imaginez que vous geliez le compte des travailleurs d’un groupe de plus de 200 employés. Pas à moi, mais je vous laisse entrevoir les néfastes conséquences que cela va engendrer dans la vie desdits travailleurs.

Je demande humblement au colonel Mamadi Doumbouya de revoir cette situation qui commence à perdurer puisque nous traversons une crise profonde qui nous empêche de faire face à nos obligations professionnelles et extra-professionnelles.

Que les employés de Djoma soient régularisés puisque c’est un droit. Chaque travail mérite une récompense que nous nous appelions quotidiennement « salaire », comme le disait l’autre. Par contre, si certaines personnes qui constituent l’équipe du CNRD est prêt à sacrifier la vie de plus de 200 jeunes pour des fins de règlement personnel, je me dis qu’il s’enfoncerait dans une situation indescriptible et très délicate.

En effet, lors de la prise du pouvoir, on s’était dit qu’il sera le Moïse qui va utiliser son bâton pour nous faire traverser la mer rouge, mais hélas ! Tel n’est pas pour le moment le cas. Qu’il comprenne que ce sont les guinéens qui travaillent à Djoma et non des mongoliens ou chinois. Il y a des familles qui ne comptent que sur le salaire de certains travailleurs de la boîte pour pouvoir s’en sortir. Comme vous le savez chez nous quand l’aîné travaille tu es à l’image de celui même qui dépasse un père de famille.

Massaliou Bah Journaliste Animateur Culturel

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here