Des tirs Ă lâarme automatique et lâarme lourde au camp du gĂ©nĂ©ral Baba Sy et au camp SangoulĂ© Lamizana de Ouagadougou sont entendus ce dimanche matin. Des incidents sont Ă©galement signalĂ©s Ă Kaya et Ouahigouya dans le nord du pays. On ignore pour lâinstant les raisons de ces fusillades qui surviennent dans un contexte de tension.
Ce furent dâabord des tirs sporadiques et progressivement, ils sont devenus plus nourris, rapporte ce matin notre correspondant dans la capitale burkinabĂš, Yaya Boudani.
A Kaya, des tirs ont Ă©tĂ© entendus Ă©galement au rĂ©giment dâartillerie lourde, et Ă Ouahigouya, les habitants font Ă©galement Ă©tat de tirs dans un camp.
Pour le moment, aucune dĂ©claration sur lâorigine de ces tirs. Câest lâĆuvre de soldats, un mouvement dâhumeur des hommes, font savoir des sources sĂ©curitaires, sans autre prĂ©cision. On cherche Ă comprendre ce qui se passe. Il faut avoir des interlocuteurs avec qui parler, nous confie un haut gradĂ©.
A Ouagadougou, le camp de SangoulĂ© Lamizana abrite la Maca, Maison dâarrĂȘt et de correction, oĂč sont dĂ©tenus des prisonniers militaires et notamment le gĂ©nĂ©ral DiendĂ©rĂ©, ancien chef dâĂ©tat major de Blaise CompaorĂ© condamnĂ© pour une tentative de coup dâEtat en 2015 et Ă©galement poursuivi dans le cadre de lâassassinat de lâex-prĂ©sident Thomas Sankara.
Source : rfi.fr