Sidya Touré président de l’UFR( Union de Forces Républicaine ) comme Mamadou Cellou Dalein Diallo ont reçu chacun un ultimatum du CNRD à travers le patrimoine bâti de libérer les maisons qu’ils occupent au plus tard le 28 février 2022.
Invité spécial de l’émission Mirador de FIM/FM de ce jeudi 17 février 2022, l’ancien premier ministre tout serein affirme qu’il a bénéficié de ce domaine bien qu’il ait respecté toutes les procédures légales d’obtention en la matière et en a fait sa résidence privée tout en apportant des précisions sur l’acquisition du terrain
« J’ai acquis légalement un terrain dans le domaine privé de l’État, ce qui permet la loi. Et j’ai construit ma maison pendant plus de deux (2) ans. Je ne suis pas dans un bail emphytéotique. Je suis dans une maison qui m’appartient. Je ne serai pas là si la date est maintenue telle quelle, bien que le document que j’ai reçu n’est absolument pas juridiquement légal. Je n’appartiens pas au patrimoine bâti. Le numéro de maison qu’on a mis est faux. Ce n’est pas une maison, c’est un terrain que j’ai acheté. On a situé mon habitation à Dixinn port, alors que moi je suis à la minière, mais je ne tiens pas compte de tout ça. Ce par contre que je peux soulever, ce que tout ce quartier de la minière fait partie du fameux contentieux franco-guinéen. La seule personne qui a un document là-bas du président de la République, qui a versé de l’argent au trésor et qui en a les preuves, c’est moi. Il y a plein d’immeubles qui sont en train de monter, tous ces gens n’ont aucun document autre peut-être qu’un service leur a donné. Mais c’est chez moi qu’on vient me dire de sortir. Je n’ai vu personne en train de dire que nous avons reçu un papier, il faut qu’on sorte de là, parce que c’est un domaine de l’État. Cela semble donc dirigé contre ma personne. C’est ce que je n’admets pas », a-t-il déclaré.
A savoir si Sidya Touré agira de la même façon que Cellou Dalei qui décide de libérer les locaux et faire face à la justice, où acceptera de se faire humilier pour enfin réclamer justice? La question reste tout de même posée.
Laouratou Soumah
